MÉLUSINE

L’attraction passionnelle du théâtre

PUBLICATIONS DIVERSES

« L’attraction passionnelle du théâtre, suivi d’une Note conjointe sur Blanche Derval et le Théâtre des Deux Masques » dans : André Breton ou le surréalisme, même, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1988, pp. 76-86.

Marc Saporta (1923-2009), alors principal animateur de la revue L’Arc, « Cahiers méditerranéens paraissant quatre fois l'an » souhaitait consacrer un numéro à André Breton. Il me contacta, comme il avait fait pour d’autres collaborateurs éventuels, appartenant au Mouvement surréaliste ou simples essayistes. Il souhaitait me voir traiter des rapports de Breton avec le théâtre, à partir de mon essai sur Le Théâtre dada et surréaliste (Gallimard, 1967, 2e éd. 1979). Je lui donnai mon accord, et lui adressai mon article à la date convenue. Tous les collaborateurs attendirent patiemment les épreuves. Stéphane Cordier, le fondateur de la revue, étant décédé, ils pensaient qu’un autre prendrait la relève. Faute de voir arriver le fortuné bienfaiteur, je proposai alors à Marc Saporta de publier ce numéro dans la collection Mélusine, que j’avais créée aux éditions L’Âge d’Homme. Celui-ci s’y résolut, après avoir ménagé toutes les susceptibles. Muni d’une photo originale confiée par Elisa Breton, je me chargeai donc de la mise en forme de l’ouvrage avec Saporta, qui se montra très efficace et productif. C’est ainsi que se noua notre amitié, consolidée par le fait que nous avions des origines communes, à une génération de distance.

Cf. « The Passionate Attraction : Breton and the theatre », Dada/Surrealism, Iowa City, n° 17, pp. 13-18 (trad. Anglaise).

André Breton ou le Surréalisme même sous la direction de Marc Saporta assisté par Henri Béhar, Lausanne, L’Âge d’Homme, 1988, 197 p.

Présentation Mouvement de révolte, né de l'immense désespoir qu'inspire la condition de l'homme sur la terre, le surréalisme entend trouver une voie de salut dans ces moments vitaux où l'homme semble être soulevé au-dessus de lui-même et de la vie ordinaire. Il donne ainsi l'espoir d'une métamorphose humaine ; il prédit l'entrée de l 'humanité dans la zone éblouissante desmerveilles. Après une période d'éclipse, le surréalisme est en pleine renaissance. Ce serait peu dire qu'il redevient à la mode : sa nouvelle ascension est un des faits majeurs de 1950. Le temps n'est plus aux anathèmes ni aux enthousiasmes faciles. Il s'agit de savoir avec précision quelles sont les données fondamentales du mouvement fondé par André Breton. C'est ce que tente d'apporter le présent essai en abordant successivement : 1°) le principe essentiel de la doctrine (Ésotérisme et Surréalisme) ; 2°) les domaines d'expérience et les méthodes d'investigation (Désintégration et réintégration mentales – L'écriture automatique – La peinture et les objets surréalistes – Le hasard objectif) ; 3°) l'interprétation positive de cette expérience (le surréalisme et la science). Qu'on ne croie pas pour autant que le surréalisme se laisse conclure et que le présent ouvrage ait pour but de le codifier. Le surréalisme est une pensée toujours en éveil, une expérience toujours avide de se renouveler et de se dépasser. Ce sont ses portes seulement qui sont ici décrites. Encore fallait-il en donner les clefs. M. SAPORTA

Télécharger l’article publié


ARTICLE PRÉCÉDENT
ARTICLE SUIVANT