MÉLUSINE

Le moment exceptionnel de l'École européenne hongroise


Júlia Vajda, Serpent

« Nous voulons être des constructeurs de ponts », avait prédit Lajos Vajda. Bien qu’éphémère, courant sur trois courtes années entre 1945 et 1948, le mouvement surréaliste hongrois de l’École européenne a eu et a toujours un impact sur la vie intellectuelle en Hongrie. En guise d’introduction, je voudrais rapporter une information toute personnelle, parce que je la trouve bien indicative de la survie de l’École .
Le Bateau-Lavoir, noyau de l’art moderne qui, dans ses minuscules ateliers, abrita un moment des peintres tels que Picasso, Modigliani, Rousseau, Utrillo, le poète Max Jacob, et qui était fréquenté par des personnalités telles que Jarry ou Apollinaire, abrite aujourd’hui les « locaux » de l'Association des Amis d’Endre Rozsda, peintre surréaliste, membre de l’École européenne, à qui une pièce a servi d’atelier.

J´ai eu cette année l’honneur d’y être invitée par José Mangani, membre de l’Association, qui me pria de traduire un carton d’invitation rédigé en hongrois, qu’il était, bien sûr, incapable de déchiffrer. Rien qu’à le lire, on a tout de suite une idée nette de ce que fut, de ce que put être cette École . Ayant disparu, non d’elle-même, d’une mort lente, ou d’usure, mais par l’arbitraire d’un pouvoir ne tolérant rien qui sente la liberté quelle qu’elle soit, l’École européenne reste toujours pour beaucoup un point de repère, une source d’inspiration. Et le fait que ce carton d’invitation aux conférences de l’École européenn se soit conservé dans un ancien atelier du Bateau-Lavoir à Paris, est pour moi symbolique : car cela signifie la rencontre physique, ou, si l’on peut dire dans ce cas-là, matérielle de l’esprit d’avant-garde français et hongrois. Mais enfin, que lit-on sur ce carton si pauvre par sa forme, et si riche pour ce qu’on y lit, et conservé pour cette même raison avec tant de soins ? En voici le texte :

Invitation aux conférences suivantes :
Le 6 octobre 1945 : La poésie française actuelle, Conférence de Érpád Mezei
Le 13 octobre 1945 : La poésie anglaise actuelle, Conférence de Imre Pán (fr qre du précédent)
Le 20 octobre 1945 : La poésie française actuelle, Conférence de Érpád Mezei. Suite
Le 27 octobre 1945 : La poésie anglaise actuelle, Conférence de Imre Pán. Suite.

Au cours d’un seul mois donc et à peine quatre mois après les horreurs de la Seconde Guerre vécues par ceux qui , de manières différentes, mais de toutes façons de très près, seront les futurs membres de l’École, quatre conférences sur des sujets bien qu’actuels, éloignés pourtant de leurs soucis quotidiens !
Et, plus bas, on lit ceci, et c’est ce qu’on a du mal aujourd´hui à imaginer :
ENTRÉE LIBRE ! SALLE CHAUFFÉE !
Accès par tel ou tel tram, etc.

Poésie française actuelle – salle chauffée – tous deux comme points d’attraction. Épanchement simultané de besoins physique et intellectuel. Et humain : on se réchauffe à écouter les conférences ensemble. Car, réfutant cette fois ce qu’en dit un des acteurs, moteurs de l’École, Ernő Kállai, notamment que public et critiques sont en Hongrie unanimes à protester contre le surréalisme, c’est-à-dire la modernité, là, en ces années d’après-guerre, les artistes semblent vivre la même euphorie que le pays entier. Moment vraiment exceptionnel.

Carton

Mais quelles sont, au fond, les visées de l´École européenne ? On lit sur la page de titre du premier cahier le texte suivant :
L´EUROPE, TOUT COMME LE VIEIL IDÉAL EUROPÉEN : EN RUINES.
PAR IDÉAL EUROPÉEN, ON AVAIT JUSQUE-LÀ ENTENDU UN IDÉAL OUEST- EUROPÉEN.
DÉSORMAIS, NOUS DEVRONS REMPLACER CET IDÉAL PAR CELUI D´UNE TOUTE-EUROPE. OR, LA NOUVELLE EUROPE NE POURRA SURGIR QUE DE LA SYNTHÈSE DE L'OUEST ET DE L'EST.
EN 1945 APRÈS J.-C., CHACUN DOIT DÉCIDER SI C´EST À JUSTE TITRE QU´IL PORTE LE NOM D´EUROPÉEN.
IL NOUS RESTE À FONDER UNE ÉCOLE EUROPÉENNE VIVANTE, CAPABLE DE FORMULER LE TRIPLE RAPPORT ENTRE VIE, HOMME, COMMUNAUTÉ. NOTRE TÂCHE EST AVANT TOUT DE CERNER L´ACTIVITÉ DE LA PREMIÈRE « ÉCOLE EUROPÉENNE ». NOS CONFÉRENCES, NOS EXPOSITIONS, NOS PUBLICATIONS SERVIRONT CE SEUL BUT.
OUI, IL FAUT L´ADMETTRE : NOUS CHERCHONS LA PIERRE PHILOSOPHALE TOUT EN SACHANT QUE LA PIERRE PHILOSOPHALE N´EST PAS QUELQUE MATIÈRE CHIMIQUE, MAIS BIEN UNE IDÉE VIVANTE ET QUI DEVRA NAÎTRE DANS L´HOMME, DANS LA SOCIÉTE MÊMES.
ÉCOLE EUROPÉENNE.

Suivent les signatures des fondateurs et des membres, dont je ne citerai que les plus connus : d’abord celui qui assure la salle chauffée dans les locaux de sa clinique, un médecin de profession

Pál Gegesi Kiss, collectionneur, qui fera don, en 1957, d’une importante partie de sa collection Európai Iskola au Musée Janus Pannonius de Pécs.
Le psychologue et historien d’arts Érpád Mezei, dont deux œuvres d´envergure, la Genèse de la pensée moderne (Paris, Corrra, 1950) et l ´Histoire de la peinture surréaliste (Paris, Seuil, 1959) sont le fruit d´une collaboration avec Marcel Jean, acteur et témoin du surréalisme, ayant eu beaucoup d'échanges, notamment avec Dorothea Tanning, Alexander Calder, Yves Tanguy, Marcel Duchamp, Jacques Prévert, etc. Des théoriciens du mouvement, dont Ernő Kállai, historien d’art, travaillant tantôt au British Museum, à Londres, tantôt à Dessau, dans le Bauhaus, ami de László Moholy-Nagy ;
Lajos Szabó, penseur, ensuite calligraphe, ayant exposé à Bruxelles ; Stefánia Mándy, poétesse et historienne d’art ² auteur de la jusqu´à maintenant unique monographie de Vajda (pour une v ersion réduite voir ici) ², membre du mouvement. C’est dans l’appartement du couple Tábor - Mándy, passage Haris, que se formera l’ École européenne. Y vient faire des conférences Béla Hamvas, penseur, écrivain, co-auteur avec sa femme Katalin Kemény du livre Révolution dans l’Art et dont le roman Carnaval sortira, on l´espère, bientôt en France.
L’indéfinissable Imre PÉN, frère de Mezei – qui lance en 1924 un périodique dada, nommée IS /Aussi/, force motrice de l’École, organisateur inlassable, fondateur, déjà à Paris de plusieurs revues artistiques (Signe, Préverbe, Morphème, etc.).
Enfin les artistes, en premier lieu le peintre Lajos Vajda dont l’art sera ce point fixe sous l’égide duquel se placera l’École. Le mouvement adoptera sa conception artistique.
Son ami et disciple Endre Bálint, qui exposera plusieurs fois à Paris, dont nous ne retiendrons que celle où il expose à l’Exposition internationale du Surréalisme à Paris, galerie Maeght, avec Béla Bán à son côté et sur l’invitation de Breton, et qui sera l’illustrateur de la Bible de Jérusalem (Paris, Édition Labergerie, 1958) avec plus de mille illustrations.

Toile de Endre Balint
Le Bateau damné de Imre Amos

Margit Anna, Endre Rozsda, Endre Martyn, Imre Émos, József Jakovits, le sculpteur par excellence surréaliste,

Jozsef Jakovits, Mme Alnolfini

et Lajos Kassák, toujours prêt à faire de la révolution « à condition qu’elle parte de traditions ».

Kassak, jeune

Oui, Kassák, qui est à l’origine de tout le mouvement moderniste hongrois. Par son art, et par son talent d’organisateur et son caractère inflexible. Pour montrer à quel point il était resté le même jusqu’à la fin de ses jours, une anecdote rapportée par Bálint qui, au moment de l’épisode, vit à Paris :
« En 1958, sur la terrasse du café Aux deux Magots, je retrouve Tristan Tzara à qui je devais transmettre un message de la part de Kassák. Je me suis armé de courage et l’ai abordé. Je ne sais pas de quoi Tzara semblait le plus s’étonner : de la nature ״petit nègre״ de mon français, ou de l’heureuse nouvelle que Kassák (son aîné de 9 ans, âgé alors de soixante et onze ans) était toujours en vie... Et, un peu plus tard, pendant un séjour à Paris, Kassák voulut voir Tzara pour lui demander à quoi il s’occupait. « La poésie médiévale, les chansons anciennes, les anagrammes, un peu ce genre – répondit Tzara. ״Il est foutu, ce mec ״ – fit Kassák, et moi, je ne sais toujours pas si la concision de ce mot a été sentie ou non. » Dans la traduction française, évidemment, car en hongrois c´est un seul mot : Elcseszte. Tel fut Kassák, toujours « intransigeant » quand il s’agissait d’art et de modernité. Kassák, qu’on sous-estime, qu’on a tendance à oublier, Kassák, le chef de tout mouvement progressiste, poète et peintre, organisateur, solide comme un chêne, solidaire comme peu le sont. Et, ne l’oublions pas, Kassák est un pont entre Budapest et Vienne, entre Budapest et Paris (il est lié avec Tzara depuis 1920 , il publie juste après leur parution à Paris des oeuvres d’Apollinaire, de Picasso, etc.) enfin, un pont dont nous autres, Hongrois, nous avons tant besoin. Avec ses revues, et leurs titres, Tett (Action), Munka (Travail), Dokumentum (Document), Kortárs (Contemporain), Alkotás (Création), il s´est créé un public jamais vu depuis. Ces titres sonnent sec, comme un coup de marteau, pour dire juste ce qu’il faut – dira plus tard de lui Bálint.
Ses collaborateurs et/ou disciples qui tôt ou tard ne manquèrent pas de quitter le maître parfois tyrannique, n’en feront pas moins une carrière, pour la plupart, brillante. Soit qu’ils quittent la Hongrie pour se faire un nom en Europe ou en Amérique (Robert Capa, le photographe, Alexandre Trauner, le décorateur de cinéma à Hollywood, George Kepes, l’artiste de la lumière, pour ne citer que les plus connus.) Soit qu’on les retrouve dans ou autour de l’École européenne, comme Vajda, à la célébrité posthume, Dezső Korniss, etc.

Talent, ouverture vers l’Europe, ouverture vers d’autres domaines d’activité que le sien sont les trois points cardinaux déterminant l’orientation, le caractère et la survie du mouvement.

Outre la personnalité et l’activité d’organisateur de Kassák, c’est encore cette constellation politique, exceptionnelle dans l´histoire de la Hongrie qui permettra la naissance d’une telle formation. Il s’agit, comme on vient de le dire, de la Liberté, d’une liberté accrue : libération de l’air féodal de l’ère Horthy-si je peux me permettre un jeu sur des homonymes- et du régime nazi-croix fléchées. Il y a ce moment de bonheur où petit peuple et artistes se retrouvent proches les uns des autres, vivant l’euphorie en commun. À un moment où l’Art, au lieu d’êrtre considéré -comme il l’a été avant et comme il le sera après - comme un produit de luxe, un « bon à rien », fait partie intégrante de la vie. C’est ce qui fait que l ’École européenne s’épanouit et fleurit durant ses trois courtes années, qui permirent pourtant l’organisation de trente-huit expositions (!), la publication de presque autant de catalogues, et de cahiers. Pour donner une idée de la distance qui séparait alors la Hongrie de la France, il suffit de citer Corneille, un des fondateurs du mouvement CoB rA (Copenhague, Bruxelles, Amsterdam), qui fait la connaissance de Jacques Doucet, ayant récemment exposé à Dunkerque, justement à Budapest : C’était (Budapest) pour moi comme une autre partie du monde, comme un continent inconnu. En prenant le train ou l’avion, on est là en peu de temps. Mais à l’époque, pour moi, elle m’apparaissait comme quelque Hawaii ou presque. « La Vie vit et veut vivre » - pour reprendre ce mot d’Endre Ady. Et cette Vie retrouvera son égide dans le choix, d’une part, du nom École européenne, allusion directe à l’École de Paris, dont elle ne veut aucunement êrtre quelque filiale ! Et désignant moins une tendance que l’afflux vers Paris d’artistes venus d’ un peu partout, mais surtout de l’Europe de l’Est justifiant par là le titre de Paris, capitale des arts !

Lajos Vajda, Montage avec le portrait de Lajos Szabo

L’autre emblème, c’est la personne mrme de Lajos Vajda, ce peintre dont la première exposition en 1929 fut organisée justement par le Munka-kör de Kassák. Celui-là mêrme qui se mettra à la recherche de ces traditions modernes qu´avait proclamées, avant lui, Guillaume Apollinaire dans sa conférence-manifeste L´Esprit nouveau et les poètes. Celui-là même dont son ami et camarade, Lajos Szabó, dira plus tard de ses tableaux qu’ils sont des cosmogrammes, signes présentant des univers entiers. Celui-là même enfin dont les tableaux - à une époque qui pouvait se vanter de tant de noms illustres- ne sont pas signés. Si les traditions modernes existent, pourquoi nier l’existence d’une collectivité anonyme ? Vajda a une profession de foi, il se fit donc chercheur. Et qui cherchera toute sa vie durant, au cours, en somme, de ses 33 années, «l’essence secrète et abstraite des choses ».

Lajos Vajda, Panthère avec lys
Lajos Vajda, Maison de Szentendre avec crucifix

Les mots qu’il adresse par lettre à sa femme, la peintre Júlia Vajda, membre, elle aussi de l’École, deviendront le « programme dit de Szentendre », orientation que prendra justement l´École européenne :Nous aurions beaucoup j faire, mais il est impossible de réaliser quoi que ce soit dans ces conditions (de domination). Je voudrais esquisser l´unité (dialectique) venant du croisement de nos champs d ´intérêt. Voici deux hommes : Korniss et Vajda. Nés tous les deux en 1908, dans la « Grande-Hongrie».

Dezsö Korniss, Illustration des Illuminations de Rimbaud

Korniss est un Szekler catholique de rite grec, Vajda est un Hongrois d´origine juive, sous l´influence d´effets serbes. Korniss est né en terre szekler, Vajda, en Göcsej (région intéressante de la région Zala du point de vue du folklore).
D´origine occidentale, je m´oriente vers la Russie et la Serbie (donc vers l´Est), alors que Korniss, d´origine orientale, vers la France et la Holande (où, enfant, il a vécu un moment). Il s´ensuit donc que nos aspirations tendent à former un nouvel art, spécifiquement d´Europe centrale et de l´Est – via les influences des deux grands centres culturels européens (le français et le russe). La situation (géographique) de la Hongrie en Europe la prédestine à servir de trait d´union entre l´Ouest (la France) et l´Est (la Russie). Nous voulons souder, ré-unir ce qui représente l´expression artistique (dans les arts) des deux types d´homme européen vivant sur ces deux pôles. Nous voulons être des constructeurs de pont. La Hongrie représentant un pont entre l´Est et l´Ouest, entre le Nord et le Sud.

Lili Orszagh, Femme en robe noire

Voici, pour finir cette présentation, par ordre chronologique, quelques expositions et publications de l’École européenne :

  1. Endre Rozsda, peintre et Lajos Barta, sculpteur

Conférences et guides.

Conférenciers : Béla Hamvas, Lajos Kassák, Pál Gegessi Kiss, Imre Pán, Miklós Szentkuthy (écrivain surréaliste, successeur de Joyce), Sándor Weöres (poète surréaliste, d´un talent exceptionnel)

  1. Des jeunes

Je ne retiendrai parmi les participants que les noms illustres, dont Simon Hantaï, ayant à Paris, à

Beaubourg une salle à lui seul.

  1. Exposition franco-hongroise

Organisée par Dezső Korniss et Imre Pán, inaugurée par François Gachot, attaché culturel, traducteur,

et enfin ambassadeur en France de la culture hongroise, et Pál Gegesi Kiss.

Participants : Bonnard, Bauquier, Braque, Burtin, Chevalier, Fourgeron, Gimond, Gromaire, Laurencin, Léger, Lhote, Maillol, Matisse, Picasso, Pignon, S. Roger, Vuillard, – ainsi que les membres du « groupe parisien » : István Beöthy (alias Etienne Béothy), Bertalan, Vera Braun, Csáky (alias Joseph Csaky, collaborateur de Jacques Doucet), Gertler, Gömöri, Gressova, Hajdú (connu plutôt comme Étienne Hajdu, membre aussi bien de l´École de Paris que de l´École européenne), Kolozsvári, Lengyel, Marton, Pór, Schaffer (alias Nicolas Schöffer), Vörös.

  1. Tableaux de Corneille qui, en 2002, aura une exposition rétrospective dans le Musée des Beaux Arts de Budapest.

  2. Tableaux de Jacques Doucet, qui, la même année, à l'occasion de sa première exposition à Budapest, rencontrera Corneille, avec qui ils découvriront le surréalisme hongrois. Membres du CoBrA.

  3. Skupina Ra – tendances parallèles en Slovaquie

  4. Les lithographies de Arp, Chirico, Kandinsky, Klee, Laurens, Matisse, Miró

  5. Les tableaux de Paris de Bálint

PUBLICATIONS :

Éluard, Proust, Apollinaire sur Picasso, Baudelaire, Breton sur Sade, remarques de Picasso sur l´art moderne…

Les Illuminations de Rimbaud – Dezső Korniss

Hamvas–Kemény, Révolution dans l´Art

Bibliographie sommaire : Kállai, Ernő : “Wo stehen unsere jungen Künstler?”, Pester Lloyd, 1940, December 25.

Max, Bill : « Moderne ungarische Kunst », Werk, 1946/11.

Passuth, Krisztina : “Endre Bálint´s Paintings”, The New Hungarian Quarterly, 1965, 18.

Mándy, Stefánia: Endre Bálint, Párizs, Desclée de Brouwer, 1966.

Németh, Lajos: “Current Exhibitions”, The New Hungarian Quarterly, 1968, 32.

Nagy, Zoltán : “Looking back at the European School”, The New Hungarian Quarterly, 1974, 55.

Láncz, Sándor : « L´École Européenne », Acta Historiae Artium, 1975/1–2. (Tom. XXI.)

Nagy, Zoltán : “From Pictures to Objects”. Endre Bálint´s Exhibition in the museum of Applied Arts”, The New Hungarian Quarterly,, 1976, 6.

Chénieux, Jacqueline : « Surréalisme français et avant-garde hongroise », Bulletin de liaison, no 6, CNRS, 1976.

Passuth, Krisztina : « La Hongrie après la Seconde Guerre Mondiale : L´École Européenne », Bulletin de liaison, no 7, CNRS, 1977.

Bojtár, Olivér : « Ernő Kállai and the Hidden Face of Nature”, The Structurist, No 23-24, 1983-84.

Et, récemment, un album en anglais et en flamand :

Lajos Vajda – Touch of Dephts :

http://www.balassikiado.hu/product.php?id_product=388 Je dois beaucoup au livre de Péter GYÖRGY – Gábor PATAKI, Az Európai Iskola – és az elvont művészek csoportja (L´École européenne et le groupe des artistes abstraits, Budapest, Corvina, 1988).

En ouverture de cet article : tableau de Júlia Vajda, épouse de Lajos Vajda (voir ici).