Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes
par Henri Béhar, le 17 mars 1986
PASSAGE EN REVUES« LE SYMBOLISME ABSOLU DE GEORGES RIBEMONT-DESSAIGNES » DANS : DRAMATURGIES – LANGAGES DRAMATIQUES, MÉLANGES POUR JACQUES SCHERER, PARIS, NIZET, 1986, PP. 37-47.
Jacques Schérer (1912-1997), fort connu pour sa Dramaturgie classique (1950), co-fondateur de l’Institut d’études Théâtrales à la Sorbonne (puis à la Sorbonne Nouvelle), a pris sa retraite en 1983. Proscrit de l’enseignement par les lois antisémites de Vichy, il avait pu prolonger sa carrière au-delà de l’âge légal de la retraite, ce qui faisait rager son collègue Jacques Robichez (1914-1999). Il avait été mon directeur de recherches pour ma thèse de 3e cycle sur Roger Vitrac, étant le seul professeur de la Sorbonne à accepter, en 1962, la formation en 3e cycle. Je tenais donc à lui rendre hommage en contribuant à ce volume que lui offraient ses collègues et ses disciples par un article sur un auteur dramatique malencontreusement délaissé. En ma qualité de Président honoraire de l’université Paris III, je fis son éloge à la remise de l’ouvrage dans les locaux de l’institut qu’il avait dirigé.
Georges Ribemont-Dessaignes (1884-1974), avec qui j’étais entré en relation en 1964, était, à mes yeux, l’un des principaux dramaturges du Mouvement Dada comme du surréalisme. Je lui avais déjà consacré un chapitre dans mon Étude sur le théâtre dada et surréaliste (Gallimard, 1967) et une association de ses amis s’était constituée à l’initiative de son marchand de tableaux, la Galerie Chave, de Vence. Un colloque international eut donc lieu à l’Université de Nice en novembre 1984, où je fus invité à traiter à nouveau de son œuvre théâtrale.
Voir :
Georges Ribemont-Dessaignes, Théâtre [L’Empereur de Chine, Le Serin Muet et Le Bourreau du Pérou], Paris, Gallimard, 1966.
Georges Ribemont-Dessaignes, Hanouman, pièce inédite présentée par G. Losseroy, Mélusine, n° 34, pp. 345-366.
Jean-Pierre Begot, L’œuvre de Georges Ribemont-Dessaignes de 1915 à 1930, Thèse, Paris III, 1972.
Hommage À Georges Ribemont – Dessaignes. de ERNST Max. Chave.
Georges Ribemont-Dessaignes, Dada, nouvelle édition établie par Jean Pierre Begot, Ivréa, 1994.
Michel Corvin, « Georges Ribemont-Dessaignes : Larmes de couteau, Cahiers Dada, 1966, n° 1, pp 144-191.
Gilles Losseroy ; GRD romancier, thèse Nancy 2, 1995 :
Georges Ribemont-Dessaignes : Romancier | Theses.fr
Jeanne Brun, Georges Ribemont-Dessaigneset la vie artistique (Thèse, Paris, 2006).
Voir sur cette même page :
[« Le symbolisme absolu de Georges Ribemont-Dessaignes », Les Mots, la vie, n° 3-4, 1986, Actes du colloque international G. Ribemont-Dessaignes, 1984, Nice, pp. 157-176](à suivre) .